J’ai découvert la valeur que pouvait avoir la différence avec un équipier nommé Olivier. Olivier était aveugle : tout le monde pensait qu’il n’avait pas sa place sur un bateau. Au début de notre traversée, il était d’ailleurs, nous n’allons pas le cacher, le moins bon marin de l’équipe.
A la fin, il était notre meilleur barreur, celui qui allait le plus vite, qui garantissait la meilleure glisse. Son handicap, en l’obligeant à ressentir intensément l’assiette du bateau, est devenu un atout. Sa différence est devenue une force.