Après les premiers « pépins » de la première semaine du Vendée Globe, Eric Bellion nous partage ses difficultés et apprentissages.
Pendant les trois derniers jours, j'ai eu les problèmes que je redoutais le plus avant de partir faire ce Vendée Globe. Ca ne sert à rien d'avoir peur - on a peur d'avoir peur. Ca s'est bien passé et j'ai trouvé des solutions, depuis je me suis libéré, j'ai décidé et expérimenté un certain lâcher-prise. Je me suis rendu compte que comme par magie le bateau va plus vite, et moi je me sens tellement mieux, il y a une libération. J'ai l'impression que le bateau a mis ça en place comme un banc d'essai avant les mers du Sud. Cette libération, c'est un bonheur qui se mérite, mais qui aussi à terre est à la portée de tous !
Eric Bellion